A incrição é obrigatórioa e deverá ser feita pela seguinte via: migrlusophones.urmis@gmail.com.
O prgrama completo da conferência encontra-se disponível para download no lado esquerdo da página.
“Les premiers travaux menés sur la migration portugaise en France datent du début des années 1970. Quarante ans durant, géographes, démographes, sociologues, psychologues sociaux, anthropologues et historiens ont publié un nombre non négligeable de travaux passionnants mais qui ont rarement été rassemblés et discutés dans le milieu académique français. Les Portugais continuent d’être représentés de manière stéréotypée comme de bons immigrés, bien intégrés et sans problème. Plusieurs chercheurs de l’Urmis ont contribué à ce domaine d’études. Les travaux de Michel Oriol ont été précurseurs sur la question des appartenances collectives, plurielles, des migrants et de leurs descendants. Le sociologue Albano Cordeiro a été un des rares chercheurs à questionner l’invisibilité/invisibilisation des Portugais de France ainsi que leur rapport au politique. Alors que les flux se sont accélérés au début des années 2010, peu de travaux ont été entrepris sur les liens entre migration présente et passée, et ceux menés depuis le Portugal souffrent d’un certain manque de cumulativité du savoir. Par ailleurs la figure du nouveau migrant « portugais » (de par sa nationalité) originaire des anciennes colonies portugaises d’Afrique reste méconnue. Cette journée d’études vise à penser certains impensés dans une perspective comparée avec d’autres populations migrantes, en inscrivant la réflexion dans les thématiques scientifiques de l’URMIS : fabriques de l’altérité, formes du politique, circulation, rapports de genre, pratiques religieuses. La journée sera organisée autour de ces thématiques, brièvement exposées par des chercheurs ayant travaillé sur la migration portugaise, et ensuite discutées par des collègues intéressés par les migrations internationales. Le principal objectif de cette journée est de décloisonner la recherche sur la migration portugaise en questionnant la catégorie de migrant européen et la production du savoir – ces acteurs et leurs postures - dans les études migratoires en France.”